Hélène Glowinski
Enfant, Hélène dessinait déjà des motifs sur les robes de ses poupées. Adolescente, elle découpait et tissait des cartes postales publicitaires. C’est donc tout naturellement qu’elle entreprend des études d’art. Elle s’oriente vers une école d’architecture et y apprend la vision en trois dimensions et l’art du maquettiste. Mais, plongée dans le monde professionnel, le travail manuel lui manque. Hélène s’inscrit alors aux cours du soir de la Ville de Paris en section gravure et c’est une révélation. Désormais, le travail artistique prendra le pas sur l’architecture.
Elle perfectionne depuis son savoir-faire en xylogravure. Elle expérimente le bois perdu dont elle aime l’économie de moyen et la recherche d’images à travers la superposition.
Son travail met de plus en plus en avant la matière de ses matrices et leur altération au fur et à mesure du tirage.
À travers les différentes techniques de l’estampe, Hélène développe un univers entre le motif et l'abstraction où des paysages graphiques ou fantasmés se côtoient.
